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Maternelle pour les enfants de la rue Maternelle pour les enfants de la rue

Une aide au démarrage et au fonctionnement d’une maternelle destinée aux enfants des filles des rues

Contexte

L’Association KEOOGO, à l’origine du projet, est spécialisée dans l’aide aux enfants vulnérables, en particulier les filles et les enfants des rues à Ouagadougou.

Face au drame que vivent les filles en situation de rue, KEOOGO a créé un village d’hébergement et de formation pour accueillir une cinquantaine de filles ; Baptisé BEOOGO TIENBO, il est conçu pour être un lieu de vie temporaire leur permettant de sortir de leur contexte, reprendre confiance en elles, apprendre un métier grâce à des formations organisées sur le site, et s’occuper sereinement de leurs enfants dans un cadre sécurisé.

Pour les enfants des filles, KEOOGO a créé au sein du site une maternelle de 3 classes qui permet de leur offrir un cadre d’accueil, d’éveil et d’éducation. Cette maternelle est également ouverte aux enfants du village.

Objectif

Soutenir le fonctionnement l’école maternelle du village Beoogo Tienbo

Activités

Le projet prévoit :

  • L’acquisition du matériel et l’équipement des salles
  • Le recrutement et les charges du personnel
  • Le service du goûter quotidien des enfants
  • La fourniture des tenues scolaires

Les mamans seront mises à contribution pour :

  • Venir en support au personnel éducatif (récréation, garderie…),
  • Fournir, pour les repas, les légumes issus des champs sur lesquels certaines femmes seront en formation agricole,
  • Préparer les repas,
  • Coudre les uniformes scolaires, dans le cadre d’une formation à la couture.

Bénéficiaires

66 enfants ont été inscrits à la maternelle pour l’année scolaire 2020-2021

40 femmes participent au programme

Durée

Le projet se déroule de 2019 à 2022

Programme d’appui scolaire Programme d’appui scolaire

Scolarisation de 300 enfants issus des familles démunies des zones périurbaines de Ouagadougou

Contexte

Les quartiers périurbains de Ouagadougou se sont développés sous le coup de la forte croissance de la population et de l’exode rural. Ils sont, pour la plupart, dépourvus des services sociaux de base : centres de santé, administrations, écoles, infrastructures et routes praticables, points d’eau potable, électricité…

Dans ces zones où se concentre la pauvreté urbaine, l’accès à l’école n’est pas garanti pour les enfants des familles nombreuses et démunies dont la priorité demeure la survie quotidienne.

Dans ce contexte, scolariser les enfants contribue à leur donner accès au système éducatif et une chance potentielle de sortir de la misère. Le projet PASCO est mis en œuvre avec l’association Burkinabé AGIR qui dispose d’une forte présence sur le terrain et d’une excellente connaissance des situations familiales.

Objectif du projet

L’objectif du projet est de scolariser durablement 300 enfants et jeunes vivant dans les zones non loties de Bissighin, Djicoffè et Polesgo, en périphérie de Ouagadougou.

Démarré en 2016, le projet a débuté par une phase de travail avec les services de l’Action Sociale pour identifier les familles les plus démunies dont les enfants n’allaient pas à l’école ou étaient déscolarisés.

Après un 1er projet qui a permis de scolariser 150 jeunes, le projet PASCO a identifié à nouveau 150 nouveaux enfants, pour atteindre désormais chaque année la scolarisation de 300 jeunes. Les abandons éventuels, qui restent très faibles, sont systématiquement remplacés.

Le projet comprend 3 volets d’action :

  • Scolarisation de 300 enfants et jeunes de 3 à 18 ans

Le programme couvre l’inscription des enfants de la maternelle au secondaire. Les animateurs de l’Association AGIR sont en lien avec les établissements scolaires dans les zones concernées et avec les chefs d’établissement ; ils inscrivent les enfants et paient les frais scolaires. Ils fournissent aux enfants les uniformes et les fournitures scolaires nécessaires.

  • Suivi de la scolarité

Les animateurs suivent la scolarité des enfants. Ils sont en contact aussi bien avec les enseignants (visites régulières pour s’enquérir de l’apprentissage des enfants, participation aux réunions des parents d’élèves), qu’avec les familles (visites à domicile pour responsabiliser les parents, encourager les enfants à étudier, identifier les difficultés éventuelles, etc).

Ce travail permet également de suivre la fréquentation scolaire et les résultats scolaires des enfants.

  • Implication et sensibilisation des familles 

Les animateurs d’AGIR établissent un lien étroit avec les familles des enfants et mènent des actions de sensibilisation sur l’éducation. A l’issue de chaque année scolaire, les parents sont réunis pour participer à la restitution des résultats et sont impliqués sur le fonctionnement du Programme

Bénéficiaires

300 enfants et leurs familles

Durée

Démarré en 2016, le programme PASCO se déroule jusqu’en 2023.

Soutien de 10 maternelles Soutien de 10 maternelles

Appui aux centres préscolaires pour 800 enfants des zones périurbaines de Ouagadougou et Saaba

Contexte

L’accès à l’éducation préscolaire est encore peu répandue au Burkina Faso (4% des enfants de 3 à 6 ans). Au manque d’infrastructures s’ajoute la barrière économique qui rend le préscolaire inaccessible aux familles les plus pauvres.

C’est le cas en particulier dans les zones périphériques de Ouagadougou, où se concentre la pauvreté.  Dans ce contexte, les maternelles ont du mal à survivre : le manque d’inscriptions d’élèves et le peu de ressources financières rendent difficile leur fonctionnement, ce qui fragilise leur pérennité.

Depuis 2015, la Fondation et son partenaire PE&D ont mis en place un dispositif pour soutenir 10 maternelles dans cette situation. L’analyse des problèmes rencontrés et des activités à mettre en place a été réalisée avec les Directeurs d’école, qui sont impliqués sur toutes les phases du projet.

Objectif du projet

  • Contribuer à la pérennisation de 10 centres préscolaires
  • Soutenir l’inclusion au préscolaire des enfants les plus pauvres.

Activités

Un ensemble d’activités, déclinées sur plusieurs années, permet de réduire les frais des familles, encourager les parents à inscrire leurs enfants et limiter les frais de fonctionnement des écoles.

  • Soutien du personnel 

Dans certaines écoles, le personnel d’Etat est insuffisant. Ces écoles ont donc embauché du personnel communautaire, ce qui pèse sur leur budget. Au cas par cas, la Fondation finance ces coûts qui s’amenuisent au rythme de l’affectation du personnel par l’état.

  • Lobbying auprès du Ministère de l’Education

Avec un état des lieux précis du manque de personnel enseignant dans les maternelles, PE&D communique avec les autorités afin de remédier progressivement à cette situation.

  • Sensibilisation des communautés sur la préscolarisation

Des actions de sensibilisation sont mises en œuvre pour inciter les parents à inscrire ou ré-inscrire leurs enfants.

  • Baisse des frais pour les familles

Les différentes aides apportées aux écoles (réduction des frais de personnel mais aussi fourniture des tenues scolaires, création de jardins potagers pour contribuer aux repas…) ont pour objectif de réduire les frais d’inscriptions pour les familles afin d’encourager la pré-scolarisation des enfants et, par conséquent, augmenter leur nombre dans chaque école.

A partir d’un certain nombre d’enfants inscrits, le budget de l’école s’équilibre, ce qui permet de maintenir des frais d’inscription bas.

  • Inscription des orphelins et enfants vulnérables

Chaque année, 100 à 120 enfants vulnérables sont inscrits dans les écoles du projet. Outre l’accès à l’éducation pour des enfants qui en seraient normalement exclus, ce dispositif permet également d’accroître le nombre d’inscrits dans chaque école ce qui contribue à pérenniser leur fonctionnement.

  • Amélioration des infrastructures

Les moyens des écoles sont insuffisants pour entretenir les infrastructures. Le projet prend en charge différentes améliorations ou rénovations pour permettre à ces écoles de fonctionner dans de bonnes conditions : réparation des forages, construction de clôtures pour sécuriser les enfants, réparations diverses dans les écoles…

Bénéficiaires

Depuis le début du projet, les effectifs augmentent chaque année. A la rentrée scolaire 2020/2021, 780 enfants dont 102 vulnérables sont inscrits à la maternelle.

10 Centres Préscolaires.

Durée

Le projet se déroule de 2015 à 2021.

Scolarisation des enfants des filles des rues Scolarisation des enfants des filles des rues

Un programme pour améliorer les conditions de vie de 120 enfants des filles en situation de rue à Ouagadougou

Contexte

Au Burkina Faso, de nombreuses jeunes filles quittent leur village pour aller travailler en ville. Sans emploi, nombreuses sont celles qui vivent dans la rue et qui se prostituent pour survivre.

Marginalisées, elles sont confrontées quotidiennement aux difficultés d’accès aux soins de santé, à l’éducation, au logement, etc. En outre, la plupart est fille-mère et accouche dans la rue car il n’existe à Ouagadougou que trois centres pouvant accueillir une cinquantaine de filles et leurs bébés quand on estime qu’il existe environ 1000 filles des rues. Elles survivent alors comme elles peuvent et élèvent leurs enfants dans des conditions difficiles.

Pour ces enfants, la situation est très difficile : Ils vivent pour la plupart sans père, dans des conditions de grande précarité, sans reconnaissance légale, sans éducation et avec une mère souvent absente ou peu attentionnée dans ce contexte. Par ailleurs, ceux qui passent quelques mois dans les centres d’accueil des filles des rues ont peu d’équipements ou d’activités qui leur sont destinés.

C’est pourquoi Keoogo, association Burkinabé d’aide aux enfants des rues, et la Fondation ont estimé qu’un projet permettant la prise en charge et l’éducation de ces enfants, tout en accompagnant les mères, pourrait à améliorer leurs conditions de vies.

Objectif du projet

L’objectif du projet est d’améliorer les conditions de vie d’environ 120 enfants par an par une approche combinant la mise en place d’actions de protection juridique, d’accès à l’éducation des enfants et le renforcement des capacités de leurs mamans.

Activités

– Identification des enfants des filles des rues et évaluation de leur situation 

  • Création de 3 clubs de filles des rues sur 3 zones de concentration des filles : ces clubs permettent de les regrouper, les sensibiliser, les soutenir sur les problèmes rencontrés (santé, nutrition, éducation), d’identifier et de suivre les enfants.
  • Recensement des enfants des filles : une enquête sociale est réalisée sur chaque enfant, les problèmes sont identifiés et des actions seront proposées, en priorité l’inscription au préscolaire ou à l’école primaire, afin de réinsérer les enfants dans un cadre plus stable.

– Mesures d’amélioration des conditions de vie des enfants

  • Scolarisation et suivi des enfants : Les enfants sont inscrits dans les écoles les plus proches des zones habitées par les filles des rues. Les mères doivent apporter les bulletins de notes de leurs enfants et des causeries sont régulièrement tenues sur le thème de l’éducation
  • Reconnaissance et existence légale des enfants : un travail important est mené pour la recherche de paternité et l’établissement de l’acte de naissance pour les enfants qui n’en disposent pas.
  • Suivi sanitaire : un point est fait sur les vaccins et des opérations de déparasitage sont réalisées.
  • Amélioration de la prise en charge de l’enfant par la mère : le manque d’estime de soi des filles des rues a un impact sur l’éducation des enfants. Lors de causeries mensuelles, les mamans  retrouvent un lien social, échangent et bénéficient d’une attention de de formations qui leur font acquérir des compétences et reprendre confiance en elles, ce qui améliore leur relation avec leurs enfants.
  • Dotation des centres en équipements à destination des enfants, tant pour leurs soins (toilettes enfants, baignoires…) que leur épanouissement (jeux, aire de jeux…);

Bénéficiaires

120 enfants et 100 filles des rues

3 centres d’accueil des filles des rues

Durée

Démarré en 2016, le projet se poursuit jusqu’en 2021.

Scolarisation des orphelins Scolarisation des orphelins

Accès au préscolaire pour 120 Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV)  âgés de 3 à 6 ans

Contexte

L’éducation préscolaire n’atteint que 4% des enfants de 3 à 6 ans au Burkina Faso. Au manque d’infrastructures s’ajoute la barrière économique qui rend le préscolaire inaccessible pour les familles les plus pauvres.

Les enfants qui n’ont pas la chance d’intégrer le préscolaire réduisent d’autant leurs chances d’intégration à l’école primaire et de réussite scolaire. S’agissant généralement des plus pauvres, les inégalités sociales sont ainsi effectives dès la petite enfance. Enfin, les Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV), de par leur situation familiale, ont peu de chances d’accéder au préscolaire.

C’est dans ce cadre que la Fondation a décidé de venir en aide à ces enfants et de rendre possible leur scolarisation dans une dizaine de Centres d’Eveil et d’Education Préscolaire (CEEP) publics dans les zones périurbaines de Ouagadougou. En outre, ils bénéficient d’un repas par jour et d’un suivi sanitaire.

Ce projet contribue également à soutenir les écoles dont le niveau d’inscriptions est trop bas pour garantir un budget de fonctionnement équilibré, ce qui fragilise leur pérennité.

Objectif du projet

L’objectif est de scolariser chaque année 100 à 120 Orphelins et Enfants Vulnérables tout en renforçant les CEEPs dont les effectifs sont trop faibles.

Ce projet se traduit par :

  • Identification des enfants vulnérables

Notre partenaire PE&D travaille avec les services du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale (MASSN), qui effectuent les enquêtes sociales nécessaires pour identifier les familles et enfants nécessitant un soutien financier pour accéder au préscolaire.

Selon la définition du MASSN, est considéré comme enfant vulnérable tout enfant exposé à des risques sur les plans alimentaire, éducatif, sanitaire, psychosocial, matériel… requérant une protection spéciale ponctuelle ou permanente. Il s’agit aussi de tout orphelin, enfant de parents malades du VIH, enfant victime de maladies chroniques, enfant sans protection ni sécurité parentale assurées.

  • Inscription au CEEP

Une fois identifiés, les enfants sont inscrits dans les CEEP et leurs frais de scolarité sont pris en charge par la Fondation.

  • Suivi des enfants

Une convention est établie avec chaque CEEP qui doit fournir un rapport  de suivi trimestriel et prévenir la Fondation en cas d’abandon de l’enfant.

Depuis le démarrage du projet, 446 enfants vulnérables ont été scolarisés, dont 107 enfants  à la rentrée 2018/2019.

Bénéficiaires

100 à 120 Orphelins et Enfants Vulnérables par an

Durée

Le projet se déroule de 2015 à 2021.