De 2015 à 2016, un dispositif d’accompagnement et de réinsertion a été mis en place pour les filles en situation de rue, souvent mineures, afin de les aider à sortir de leur condition.

Dispositif de formation et de réinsertion pour les filles en situation de rue à Ouagadougou
On estime à près de 10 000 le nombre d’enfants en situation de rues à Ouagadougou, dont 20% de filles.
Les filles des rues viennent en général de familles pauvres des provinces du Burkina ou des banlieues d’Ouagadougou. Certaines sont aussi issues de pays limitrophes qu’elles fuient pensant trouver à Ouagadougou un travail ou de meilleures conditions de vie. La plupart sont mineures et sont souvent déjà mères. Leurs conditions de survie dans la rue sont très difficiles : violences, viols, maladies … Avec le contexte sécuritaire, cette situation s’est encore davantage dégradée.
Les alternatives à leur situation sont rares et quand les filles souhaitent sortir de leurs conditions, il n’y a pas de moyens pour financer leur projet de réinsertion.
Objectifs du projet
Offrir aux filles, principalement mineures et désireuses de sortir de la rue, une alternative par la réinsertion.
Avantages du projet
Valoriser les filles par l’écoute et la formation
Contribuer à la réinsertion sociale et familiale
Accompagner le parcours personnel dans la durée
Bénéficiaires
5 à 10 filles par an
Objectifs de Développement Durable

Activités
Une fois les filles identifiées et approchées par les équipes de Keoogo, elles ont été accompagnées dans leur réflexion et pendant tout leur parcours de réinsertion.
Un projet personnel a été établi avec chacune des filles et plusieurs solutions leur ont été proposées :
- Le renouement familial au Burkina
- Le retour au pays et en famille pour les filles étrangères
- La scolarisation
- Une formation professionnelle
- Une activité génératrice de revenus
Dans tous les cas, une aide à la réinstallation, le financement des équipements professionnels, des mesures auprès des familles d’origine…, ont été mises en place pour faciliter leur réinsertion.






Chacune des bénéficiaires a fait l’objet d’un suivi post réinsertion pendant 2 ans.