1500 bénéficiaires… 1500 bénéficiaires… Featured
Nos projets touchent 1000 à 1500 enfants chaque année. Consultez notre Rapport d’Activité 2018…
Nos projets touchent 1000 à 1500 enfants chaque année. Consultez notre Rapport d’Activité 2018…
L’éducation préscolaire n’atteint que 4% des enfants de 3 à 6 ans au Burkina Faso. Au manque d’infrastructures s’ajoute la barrière économique qui rend le préscolaire inaccessible pour les familles les plus pauvres.
Les enfants qui n’ont pas la chance d’intégrer le préscolaire réduisent d’autant leurs chances d’intégration à l’école primaire et de réussite scolaire. S’agissant généralement des plus pauvres, les inégalités sociales sont ainsi effectives dès la petite enfance. Enfin, les Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV), de par leur situation familiale, ont peu de chances d’accéder au préscolaire.
C’est dans ce cadre que la Fondation a décidé de venir en aide à ces enfants et de rendre possible leur scolarisation dans une dizaine de Centres d’Eveil et d’Education Préscolaire (CEEP) publics dans les zones périurbaines de Ouagadougou. En outre, ils bénéficient d’un repas par jour et d’un suivi sanitaire.
Ce projet contribue également à soutenir les écoles dont le niveau d’inscriptions est trop bas pour garantir un budget de fonctionnement équilibré, ce qui fragilise leur pérennité.
L’objectif est de scolariser chaque année 100 à 120 Orphelins et Enfants Vulnérables tout en renforçant les CEEPs dont les effectifs sont trop faibles.
Ce projet se traduit par :
Notre partenaire PE&D travaille avec les services du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale (MASSN), qui effectuent les enquêtes sociales nécessaires pour identifier les familles et enfants nécessitant un soutien financier pour accéder au préscolaire.
Selon la définition du MASSN, est considéré comme enfant vulnérable tout enfant exposé à des risques sur les plans alimentaire, éducatif, sanitaire, psychosocial, matériel… requérant une protection spéciale ponctuelle ou permanente. Il s’agit aussi de tout orphelin, enfant de parents malades du VIH, enfant victime de maladies chroniques, enfant sans protection ni sécurité parentale assurées.
Une fois identifiés, les enfants sont inscrits dans les CEEP et leurs frais de scolarité sont pris en charge par la Fondation.
Une convention est établie avec chaque CEEP qui doit fournir un rapport de suivi trimestriel et prévenir la Fondation en cas d’abandon de l’enfant.
Depuis le démarrage du projet, 446 enfants vulnérables ont été scolarisés, dont 107 enfants à la rentrée 2018/2019.
100 à 120 Orphelins et Enfants Vulnérables par an
Le projet se déroule de 2015 à 2021.
Le niveau de mortalité infanto juvénile est un des plus élevés au monde même s’il diminue régulièrement grâce aux politiques publiques et à l’aide internationale.
Les enfants souffrent de différentes maladies comme le paludisme, les maladies respiratoires aigues, la diarrhée, la rougeole, la malnutrition… Enfin, le manque d’hygiène et de structures médicales dans certaines régions favorisent également les problèmes de santé des enfants.
De nombreux efforts ont été faits par le Burkina Faso en faveur de l’éducation. Toutefois, si le taux brut de scolarisation est de 94% en primaire, il n’est que de 5% en préscolaire et chute à 40% au post-primaire. De plus, les infrastructures sont insuffisantes et les classes surchargées.
Dans les zones rurales et en périphérie des grandes villes, les difficultés d’accès à l’eau (insuffisante, non potable) entraînent différents problèmes de santé et contribuent au manque d’hygiène.
L’enregistrement de la naissance d’un enfant à l’état civil le rend légalement membre d’une famille, lui confère un nationalité ainsi que le droit d’être protégé par l’état quand la protection des parents fait défaut. Si on constate aujourd’hui que dans 77% des cas, la naissance des enfants de moins de 5 ans a été déclarée à l’état civil, seulement 52% disposent d’un acte de naissance.
Globalement 7% des enfants de moins de 18 ans sont orphelins de père et/ou de mère. Le nombre d’orphelinats publics étant insuffisant, il s’agit souvent d’orphelinats issus d’associations, en particulier locales ; leurs moyens de subsistance sont réduits et ils sont très dépendants des dons pour leur survie.
Près d’un enfant sur deux est contraint de travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. Cela va du petit travail domestique au travail dans les plantations, dans les mines d’or ou, pour les filles, en tant que domestique, dans des conditions d’extrême pénibilité. On compte environ 10 000 enfants exploités dans les mines au Burkina Faso.
On compte environ 8000 enfants des rues à Ouagadougou. La misère, le rejet familial, le rêve d’obtenir un emploi en ville, etc … expliquent en partie cette situation. Les garçons vivent de la mendicité et la plupart dort dans la rue. Pour les filles, la situation est encore plus difficile, la prostitution étant souvent la seule façon de subvenir à leurs besoins.
Au Burkina, les femmes constituent plus de 52% de la population mais vivent dans des conditions difficiles compte tenu de différents facteurs socio-culturels, en particulier en milieu rural.
Bilinga, village du nord du Burkina Faso, compte près de 800 femmes dont le niveau de vie est très modeste. En dehors de la saison des pluies où les femmes sont aux champs, celles-ci n’ont quasiment pas d’activité, donc aucun revenu.
Dans ce contexte, la Fondation et son partenaire AZPF ont décidé de développer une activité économique de tissage.
La mise en place d’une activité économique, basée sur le tissage, doit contribuer à améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants de Bilinga.
Cette phase initiale a couvert la construction de l’infrastructure (hangar, magasin, clôtures de l’atelier…) et l’achat du matériel (métiers à tisser, outils complémentaires, coton, teintures, etc ). En parallèle, 30 femmes ont été recrutées et formées (tissage, teinture, couture).
Pendant cette phase, la Fondation a aussi fourni une aide au démarrage des femmes avec l’achat des 1ers stocks difficilement vendables (défauts).
Pendant cette phase, les femmes ont amélioré la qualité de leur tissage, ce qui a permis de démarrer la commercialisation. Le produit des ventes a permis de verser les premiers revenus aux femmes.
D’autres équipements sont venus compléter l’atelier, notamment de nouveaux métiers à tisser, et des travaux pour le traitement des eaux de teintures ont été réalisés. Toutefois, l’atelier ne produit aucune teinture chimique sur son site.
Depuis 2018, les ventes sont en progrès constants. Le tissage de Bilinga est réputé pour sa qualité et adresse plusieurs marchés.
En particulier, AZPF est membre d’un groupement d’ateliers de tissage burkinabés sélectionnés par ITC (International Trading Center), acteur international du commerce des produits artisanaux. Sur la base d’échantillons produits par l’atelier, ITC commande les modèles, distribue la production et en assure la promotion.
Chaque année, les revenus des femmes progressent conformément aux objectifs du projet.
30 femmes du village de Bilinga. La taille moyenne d’une famille étant de 7 personnes, c’est indirectement plus de 200 personnes qui bénéficient des retombées du projet, ainsi que les petits commerçants du village.
Le projet se déroule de 2015 à 2020.
Au Burkina Faso, 7 % des enfants de moins de 18 ans sont orphelins de père et/ou de mère (Enquête Démographique et de Santé Burkina Faso 2012). L’importance du nombre d’enfants concernés pose la question de leur accueil dans les orphelinats.
Situé à Koudougou, l’orphelinat Saint Simone, géré par l’Association Wend-Raabo, accueille 32 enfants âgés de quelques jours à 5 ans. Le tiers est constitué de nourrissons.
En 2014, afin de pouvoir accueillir de nouveaux enfants, l’orphelinat a fait appel à notre Fondation. L’analyse de la situation économique de l’orphelinat a permis de mettre en lumière la possibilité d’optimiser les achats alimentaires qui pèsent pour 42% dans le budget de fonctionnement.
Le principal problème identifié concerne le lait en poudre pour les nourrissons que l’orphelinat achète au jour le jour, dans un conditionnement en petites boites. En effet, bien que bénéficiant déjà du soutien financier d’associations, l’orphelinat ne dispose pas d’un fonds de roulement permettant d’effectuer des achats groupés de lait en poudre et le paie donc au prix fort.
La mise en place d’un processus d’achat plus économique du lait en poudre pour les nourrissons a pour objectif de contribuer au soutien alimentaire de l’orphelinat. La démarche, en cours, se traduit par :
A travers cette démarche, l’orphelinat peut réduire ses coûts d’achat du lait en poudre et l’objectif est d’utiliser l’argent épargné pour l’achat d’autres produits alimentaires nécessaires à l’ensemble des enfants.
32 enfants de l’orphelinat.
Ce projet s’est réalisé sur 2014-2015
On estime à environ 7000 le nombre d’enfants en situation de rues à Ouagadougou, dont 1000 filles. Elles ne vivent pas dans la rue mais elles y gagnent leur vie, pour la plupart en s’y prostituant la nuit.
Les filles des rues viennent en général de familles pauvres des provinces du Burkina ou des banlieues de Ouagadougou. Certaines sont aussi issues de pays limitrophes qu’elles fuient et pensent trouver à Ouagadougou un travail ou de meilleures conditions de vie. La plupart sont mineures et sont souvent déjà mères. Leurs conditions de survie dans la rue sont très difficiles : violences, viols, maladies …
Les alternatives à leur situation sont rares et quand les filles souhaitent sortir de leurs conditions, il n’y a pas de moyens pour financer leur projet de réinsertion. Dans ce contexte, l’Association Keoogo a sollicité la Fondation pour l’aider à améliorer et à accroître ses activités en faveur des filles des rues afin de leur proposer une alternative.
Notre objectif est d’offrir aux filles, principalement mineures et désireuses de sortir de la rue, une alternative par la réinsertion.
Une fois les filles identifiées et approchées par les équipes de Keoogo, elles sont accompagnées dans leur réflexion et pendant tout leur parcours de réinsertion.
Un projet personnel est établi avec chacune des filles. Plusieurs solutions sont proposées :
Dans tous les cas, une aide à la réinstallation, le financement des équipements professionnels, des mesures auprès des familles d’origine, etc, sont prévus pour faciliter leur réinsertion.
Après leur réinsertion, les filles font l’objet d’un suivi post réinsertion pendant 2 ans pour s’assurer de la réussite du projet ou des raisons de son échec.
5 à 10 filles par an.
Ce projet est réalisé sur 2015-2016.
C’est à Gaoua, au sud du Burkina Faso, que se situe l’Ecole des Cadres Moyens en Travail Social (ECMTS) qui forme le personnel éducatif en Petite Enfance. Chaque année, 100 étudiants diplômés rejoignent les différents Centres d’Eveil et d’Education Préscolaires (CEEP) du pays pour exercer leur métier d’enseignant. Toutefois, au moment du projet, les étudiants ne pouvaient pas réaliser les exercices pratiques prévus au programme, faute d’infrastructures préscolaires. En effet, avec près de 30 000 habitants, la ville de Gaoua comptait seulement 2 CEEPs.
A la demande de l’Institut National de Formation en Travail Social (INFTS) – en charge de la formation des personnels pour la Petite Enfance -, la Fondation et son partenaire PE&D ont décidé de :
Ce projet a été réalisé en concertation avec les différentes parties prenantes (INFTS, ECMTS, Autorités locales, communauté).
Face à l’afflux des demandes d’inscription, l’INFTS a sollicité la Fondation pour doubler les capacités d’accueil du CEEP. Un autre bâtiment de trois classes a donc été ajouté, ainsi que les aires de jeux, le préau, la clôture de l’ensemble …
La Fondation suit le fonctionnement du CEEP et lui fait bénéficier des uniformes scolaires issus d’un atelier de tissage en faveur des femmes qu’elle soutient au nord du Burkina Faso.
Le projet s’est clôturé en 2018 mais certaines activités se poursuivent.